Entre la prise de conscience de son impact sur l’environnement et les actions concrètes sur notre quotidien pour le limiter, il est parfois difficile de sauter le pas.
Je vous propose ici une astuce pour commencer à enclencher votre démarche durable facilement !
Prise de conscience
Lorsque l’on souhaite commencer à réduire son impact sur l’environnement, il faut savoir que le but est de générer le moins de déchets possible pouvant nuire à l’environnement (principalement les plastiques mais aussi les produits chimiques) mais aussi de limiter sa consommation d’énergies directe et indirecte (eau, pétrole…).
On ne se rend pas toujours compte de l’impact en amont qu’un produit génère lors de sa fabrication et de sa commercialisation. Nous voyons le plus souvent le déchet final (impact direct), mais la fabrication nécessite également des moyens, produit de la pollution, des déchets et consomme des énergies.
Si on prend pour exemple une bouteille en plastique, vous allez me dire que c’est recyclable, donc peu importe si vous achetez des bouteilles d’eau au lieu d’utiliser une gourde (avec un filtre par exemple). Hé bien la différence est pourtant grande !
Une bouteille en plastique nécessite 1,5 litre d’eau pour sa fabrication, et ce sans compter l’eau qu’elle contient ! À cela il faut ajouter le transport de l’eau : de la source au lieu d’embouteillage mais aussi de l’usine aux différents points de ventes : c’est à dire consommation de pétrole et donc pollution. Pour le recyclage du déchet une fois votre bouteille bue et soigneusement recyclée, il faut également la transporter et la recycler, ce qui génère encore du CO2. Enfin nous pouvons ajouter toutes les autres consommations d’énergies liées à la fabrication de la bouteille, à l’extraction de l’eau qu’elle contiendra et au traitement du déchet final.
Maintenant que vous voyez mieux où je veux en venir lorsque je parle d’impact en amont, voyons un peu comment il est possible de changer quelques petites habitudes pour avoir un gros impact final.
Les 6 questions à se poser avant l’achat
Comprenons bien que le but est de se dire qu’à partir d’aujourd’hui on réfléchit avant d’acheter quelque chose, si vous avez déjà tout ce qu’il faut chez vous, même si c’est en plastique, pas besoin de jeter pour acheter le même produit en matériaux biodégradable ! Utilisez votre objet jusqu’à la fin de sa vie, ensuite changer-le en choisissant bien le suivant 😉
Pour cela, plusieurs questions doivent être posées avant l’achat :
– Est-ce essentiel ou indispensable (en ai-je vraiment besoin) ?
– Est-ce biodégradable pour que lorsque j’en aurais plus besoin ça ne pollue pas ?
– Est-ce sain pour moi et pour la nature ? (contient des produits sains, naturels)
– Est-ce fabriqué de façon respectueuse de l’environnement ? Des salariés ? Il ne faut pas penser qu’à l’après mais aussi à l’avant
– Ne puis-je pas en trouver d’occasion ?
– N’existe-t-il pas un produit de substitution plus durable ? (exemple Bee Wrap à la place du cellophane ou de l’aluminium)
Une fois que vous avez répondu à ces questions, vous êtes en mesure de faire le meilleur choix possible pour vous et pour l’environnement.
Privilégiez les objets d’occasion, les matériaux comme le bois, le verre et l’inox qui sont des produits durables, recyclable ou compostables, et les produits d’entretien ou cosmétiques les plus naturels.
Renseignez-vous aussi sur les marques qui produisent des articles avec des matériaux durables et dont la fabrication est respectueuse de l’environnement et des salariés (Poppy Seed parle des marques de sneakers dans cet article)
Vous n’êtes évidemment pas obligé d’appliquer cette technique à tous vos achats, mais elle vous permettra de prendre conscience de votre impact indirect lors d’un achat, et de choisir de temps en temps la meilleure solution parmi celles qui s’offrent à vous.
N’hésitez pas à me contacter, je serai ravie d’échanger avec vous !